Zephira est quelqu'un d'assez discrète. Ne cherchant pas à se faire remarquer elle aime observer les gens. Elle est assez souriante et amicale, ne cherchant jamais à ennuyer qui que ce soit elle se fait timide. Elle est parfois un peu trop gentille acceptant quoique ce soit, mais laisse tout de même des limites, ayant subi les conséquences étant plus jeunes. Malgré sa gentillesse elle reste mystérieuse et parfois philosophes, se posant beaucoup de questions, elle aime passer des moments seule à fixer le ciel la nuit. . Une fois qu'on la connait bien elle peut parfois être amusante et aime également s'amuser. Mais très rare sont les personnes qui y arrivent. Son plus grand défaut restera donc la timidité.
Sa qualité restera tout de même l'écoute des autres, et l'ouverture, ne se gênant pas d'aider les gens... Évidemment comme toute personnes ses moments de colères ou d'énervement peuvent être assez froid et... négatif

Ne pensez pas que c'est une fille coincée, elle a parfois ses moments de folies; Et j'oubliais,d'une curiosité... exagérée. Elle est assez ouverte normalement. Tout dépend de la manière dont elles se comportent envers elle. Elle aime beaucoup la musique, toute sorte, mais particulièrement le pop rock, la peinture, le piano et le violon. Elle aime également lire les bandes dessinées ou les mangas ou des bons romans. Elle aime beaucoup aussi, malgré qu’elle ne soit pas hyper musclée, la natation, un point fort chez elle. Elle aime parler à ses amis et sortir avec eux que ce soit en journée ou en soirée. Elle n'aime pas fort les critiques sans raisons, et la chaleur abondante. Elle ne supporte pas la vue des blessures affreuses mais supporte les petites blessures... Même si le sang l'a toujours un peu repoussée..

Je me rappelle très bien de mon enfance. Nous habitions mes parents et moi dans une petite maison bordée d'une immense plaine. Il y avait du vent, mais il était doux et tiède, et j'aimais qu'il caresse mon visage et recoiffe mes cheveux. Maman ne travaillait plus depuis que j'étais née, papa le lui avait interdit, mais elle était institutrice auparavant. Elle était toujours très chaleureuse, et lorsque son époux la prenait par la taille, elle resplendissait d'une lumière merveilleuse. Mon père était pilote de petits engins, tels que les hélicoptères, les gyroptères, et autres petits avions: son rêve, c'était de voler. Je passais mes journées à courir dans les champs, je n'allais pas à l'école: j'avais une maîtresse à domicile. Je pensais que rien ne pouvait jamais troubler ce bonheur naïf et innocent. Je me trompais.

J'avais huit ans quand c'est arrivé.
-Zephyyy! Répond s'il te plait!
-Oui, maman! Allo?
-Pardonnez-moi de vous déranger Madame Pierce. C'est à propos de votre mari... Un accident lors du dernier test... Toutes mes condoléances... Allo?

On a très vite déménagé. Maman et moi sommes retournées vivre chez mes grands-parents, dans une petite ville au sud des États-Unis. De mon père pilote, il ne me restait que son casque de voltigeur en hélicoptère. Impossible de me le dévisser du crâne. C'était mon bien le plus précieux.

Maman ne s'est jamais remis de la perte de papa. Moi non plus. De petite fille mignonne et adorable je suis progressivement passée à terreur des bas quartiers. Ça me rendait folle. Pourquoi lui? Il était si gentil, si prévenant! Il n'a jamais élevé la voix, et a toujours été très compréhensif. Il me donnait tout le temps des bonbons et des petits gâteaux. J'en était dingue. C'est ce qui m'a valu le surnom de Sweety. Une friandise, une barre de chocolat, un cookie... Une sucrerie suffisait à me donner le sourire. Parce qu'elles me faisaient penser à lui, tout simplement. Après l'accident, j'ai donc arrêté d'en manger. Pour ne plus penser à lui, d'abord, parce que son souvenir était trop douloureux; puis parce que je n'avais plus envie d'être heureuse. C'est de cette façon-là que j'ai généré la double personnalité que j'ai aujourd'hui: un concentré de joie de vivre et d'innocence si j'ai des gourmandises, une petite teigne bagarreuse le cas contraire.

Mon mauvais comportement m'a petit à petit causé des problèmes. Au début, c'était plutôt bien pourtant, les gens ne s'approchaient pas, ils me laissaient tranquilles, probablement persuadés que ça n'était qu'une mauvaise passe. Puis on a estimé que ma politique dictatoriale avait assez duré, on s'est plaint de moi, et on a voulu s'en prendre à ma mère pour avoir raté mon éducation. Alors, le jour de mes dix-sept ans, je suis partie. Ce n'était pas la faute de maman si papa avait disparu, et si j'étais devenue comme ça. Je me suis rendue compte de toute la souffrance que j'avais pu lui ajouter. Au lieu de l'aimer davantage, j'étais odieuse et hargneuse.
Partir, faire mon deuil, devenir meilleure, réparer les erreurs du passé, voilà le programme que j'avais établi. Un peu au hasard, le plus vite possible en fait, j'ai fait de maigres bagages et j'ai sauté dans le premier train. J'ai préféré m'enfoncer un peu plus dans le sud, et m'en aller le plus loin possible. C'est de cette manière que j'ai atterris en France, une ville relativement vivante et chaleureuse: exactement ce qu'il fallait à mon cas. Et très facilement, j'ai intégré le Lycée Sweet Amoris avec mes propres moyens, j'ai du travailler à mi temps pour pouvoir obtenir assez d'argents et d'intégrer cette école.